Des Montagnards aux Champs de Pelennor

Lorsque Arlin remonta, il regarda les homme et apprit que Mithrandir était avec Denethor ; il arriva à côté de l'Arbre Blanc et vit une ombre arriver sur Minas Tirith et la peur l'envahit.

Car l'attaque était lancée. Les hordes d'Orcs lancèrent l'assaut, escortés par des tours de sièges. Des légions d'Haradrim arrivèrent par le nord. 39 000 Orcs ou hommes du sud entamaient le siège de la cité.
Les montagnards étaient habiles à l'arc et Ivrohil le maniait comme personne dans son pays.
Ils se postèrent au quatrième niveau aux côtés de la garde de Denethor. Ils lançèrent une volée de flèches qui ralentit les orcs qui couraient vers la cité.
"Pour le Gondor !" cria Ivrohil.

Les plus habiles à l'épée montèrent sur le mur du premier niveau ; Arlin en faisait partie. Il était en compagnie de Mithrandir et ensemble ils tuaient tout Orque montant sur les murs.

Borgwë avait, dans sa jeunesse, reçu une solide formation à l'épée et à l'arc. Quand les Orques étaient arrivés en courant, il avait décoché une volée de flèche avec les autres archers. Une fois qu'ils furent au pied des remparts, il lâha son arc et empoigna son épée. Il la maniait habilement aux côtés de son ami Turgon.

Au moment au les montagnard accompagnés de Mithrandir, un chant orque commenca et, au dessus des remparts Mithrandir vit une machine de siege traversé les Champs de Pelennor.

"Voici Grond !" dit Mithrandir
"Non, vous devez faire érreur !?" repliqua Arlin

Et pourtant, il vit la machine de guerre de ses yeux et les orques chantaient de plus en plus fort de plus en plus qu'elle se raprocha

Theros, pendant la bataille, fut transpercé d'une flèche dans la jambe mais son handicap ne le fit point fléchir. A chaque fois qu'il tuait un orque ou une autre créature maléfique, il regardait vers ses Montagnes et la force revenait. Un Elfe le sauva même d'une mort certaine, c'était Turgon qui, de temps en temps, reprenait son arc et décochait quelques flèches jusqu'à que son carquois soit vide. Il vit neuf montagnards se faire tuer sous ses yeux. La peine et le désespoir se lisait dans les yeux des Hommes de la grande Cité Blanche.

Turgon le Noldor, après avoir décoché ses dernières flèches, profita d'un instant de flottement pour le replacer dans son dos son arc sans qu'il le gêne. Son épée, forgée par les meilleurs forgerons-Elfes de Tirion, luisait d'un feu tremblant quand il abattait un orque. Son compagnon Borgwë maniait l'épée léguée de son père, qui, elle aussi, brillait d'un feu bleu quand il occissait une créature de Sauron. Ils se démenaient, mais les orques était plus nombreux. Les catapultes balancaient par dessus les murs des projectiles incendiaires, et les Hommes abandonnèrent, découragés, le premier mur. Ceux qui restaient ne pouvaient plus fuir, bloqués derrière les flammes. Les Gondoréens abandonnaient la défense, deséspérés par les cris des Nazgûls. En fuyant vers la Citadelle, les Hommes croisaient un Periannath en grand habit de la Garde. Certains se retournaient et lui criaient de retourner à son poste. Il ne répondait pas et se contentait de demander où se trouvait Mithrandir.

Theros le prince de la montagne fut pris en tenaille par deux Olog-hai ; malgré ses blessures il arriva à trancher la gorge de l'un, mais le deuxième lui assena un coup de masse dans le dos. Il regarda pour la dernière fois les Montagnes au sommet enneigés ; beaucoup des montagnards qui le respectaient le virent mourir mais aucun ne risqua sa vie pour l'aider.

Lorsque Arlin vit Theros gisant sur le sol, il se précipita vers lui mais il vit tout de suite qu'il était mort. Pris de colère, il tua tout orque se rapprochant de lui et se risqua à s'attaquer à un Olog seul. Turgon se précipita vers lui pour l'aider et ensemble, terrassèrent le Troll pour pouvoir aller pleurer Theros.

Au moment où Gandalf allait affronter le Seigneur des Nazgûls, le Semi-Homme arriva en vue de la Porte. Les cors du Rohan résonnèrent enfin ; dans son coeur l'espoir revint. LesHommes hurlaient de joie ; le Roi-Sorcier hurla de rage et alla affronter l'armée nouvelle sur les Champs du Pelennor. Le periannath se rappella soudain sa mission et hurla à Gandalf que Denethor devenait fou et qu'il allait tuer Faramir. Entendant cela, Mithrandir, à contrecoeur, le prit sur son destrier et l'emmena à Rath Dinen.

Ivrohil se défendait vaillament. Il entendait dans ses oreilles la douce musique de ses montagnes. Les cris autour de lui ne le gênait plus. Il était ailleurs. Mais la mort de Theros le ramena violemment dans la réalité. Il recula, chancela et tomba inconscient derrière une colonne qui était tombée.

Borgwë pleurait de joie en entendant les cors des Rohirrims. Les orques, déstabilisés, fuirent en masse vers les Champs du Pelennor.

Théoden fit un bref récit de ce qui allait se passer a ses Rohirrim puis le bruit du galop des chevaux se fit entendre ; les orques qui ne savaient quoi faire se précipitèrent vers les cavaliers. On pouvait apercevoir une grande traînée noire depuis la Tour Blanche. Beaucoup d'orques furent tués pendant cette charge. Theoden y fut en tête. Puis les cavaliers mis à terre engagèrent une bataille à terre.

Lorsque Arlin entendit les cors du Rohan, il se précipita vers l'entrée de la Cité. Mais durant le trajet, il fut percé d'une flèche, jusqu'au coeur. Arlin tomba à terre et mourut quelques instants plus tard.

Borgwë pleura en voyant ses compagnons mourir les uns après les autres. D'abord Theros, ensuite Arlin... Il en avait seulement entendu parler dans sa solitude d'avant l'expédition, mais depuis le début de la marche, il avait appris à les connaître et à les estimer sans préjugés. L'Elfe aussi était triste. Il ne connaissait aucun de ces Hommes, mais cette affliction lui rappelait la défaite des Maisons des Edain les unes après les autres au Premier Age. En ce jour, la joie et la tristesse se mélangaient. Turgon et Borgwë suivirent la charge des Cavaliers de Dol Amroth qui repoussaient les orques se trouvant encore devant la Porte de Minas Tirith. Les orques se trouvaient entre deux fronts, la charge des Rohirrim et les forces de Minas Tirith qui sortait en masse. Pendant ce temps, Gandalf se démenait avec Denethor.

Les Rohirrims, voyant des Mûmakils approcher, se séparèrent en deux groupes ; les uns continuraient de tuer les orques et les autres tenteraient de rendre fous les Mûmakils pour qu'ils se retournent contre leurs maîtres, c'est à dire les Haradrim. Les conducteurs des Mûmakils ne faisaient pas de réelle distinction entre les ennemis et les alliés. Les troupes noires de Sauron avaient de lourdes pertes mais ils n'étaient pas encore en déroute.

Turgon voyait au loin le Seigneur des Nazgûls se poser. Il aperçut la bataille entre Eowyn et le Roi-Sorcier.

Le chaos régnait, les homme n'avait plus l'avantage depuis l'arrivée des Mûmakils et leur moral retomba quand ils virent les voiles des pirates d'Umbar arriver.

La joie soulevée par l'arrivée du Rohan se transforma d'un coup en affliction. Les Hommes pleuraient, mais cette fois de déception. Quand, tout à coup, on vit un éclair au dessus des têtes : c'était l'épée de Eomer qu'il avait jeté, de joie ; en effet, sur les bateaux des Pirates, l'étendard du Roi, l'Arbre aux Etoiles, s'était levé. Les Orques de Morgul s'enfuyaient en masse, déroutés par l'apparition de leurs ennemis sur leurs bateaux. On vit, au point de débarquement d'Harlond, sortir des bateaux un Homme, trois Elfes et un nain, rapidement suivis d'une troupe prenant rapidement place et chargeant les Orques. Il y avait trois fronts : les Hommes sortant des bateaux, les Hommes de Minas Tirith et les Rohirrim. Ils firent leur jonction au centre des Champs du Pelennor ; les chefs, Imrahil, Aragorn, Elrohir, Elladan et Eomer rentrèrent à Minas Tirith, laissant aux armées la tâche de détruire les dernières poches de résistance.

Parmi l'armée, un Dùnedain qui avait débarqué, Hores, vida les dernières poches de résistance avec les autres Hommes et se précipita vers Aragorn qu'il connaissait depuis longtemps.

Turgon, qui ne voulait pas se faire reconnaître, n'alla point avec les autres Hommes qui se précipitait pour acclamer le Roi qui allait aux Maisons de Guérison. Borgwë le quitta donc un instant pour aller saluer Aragorn. Il l'avait connu quand ce dernier s'était fait passer pour Thorongil ; il s'en était fait un ami, les rares qu'il eut ; et c'était également une des causes de sa déchéance, car Denethor avait été jaloux de Thorongil.

La bataille s'acheva. Les Orques reculaient, il n'en restait plus qu'une poignée. Le chant de la victoire résonna à Minas Tirith.
Les Montagnards furent accueillis en héros dans la cité, car ils avaient joués un plus grand rôle qu'on ne l'espérait.
Ivrohil et ses hommes eurent le privilège d'assister au couronnement d'Elessar et ils furent grandement récompensés.
Ainsi se termina l'un des plus grand évenements du Troisème Age, où même les plus petites troupes ont joués un grand rôle.