L'Ambassade des Dùnedain

Laiquasor vit la fatigue d'Angriss dans ses yeux. Plein de pitié, il lui dit :
"Va te coucher, garçon. De toute façon, nous n'attaquerons pas maintenant, sur l'heure. Tu as le temps d'aller dormir. tu n'as pas de raison non plus de t'inquiéter : les Orques n'attaqueront pas en masse ici ; ils ne se doutent sûrement pas de la présence ici d'un groupe d'Hommes forts et d'Eldar. Ils ne feront pas d'attaque groupée."

Laiquasor se proposa pour aider Aldur. Il se proposa aussi pour guérir Glorendil, si c'était possible, en disant :

"Selon votre perception, Humains, j'ai des dons de soin et de guérison : je veux donc bien aussi aider Glorendil à guérir et à échapper à la mort. Amis, sauf toi, Angriss, accompagnez-moi et aidez-moi à le porter. Aldur, où pouvons-nous nous installer pour le guérir ?"

Eärdil, harrassé par le trajet, s'écroula au pied d'une ultime colline. Il ne savait ce qu'il faisait.
Il rampa enfin et arriva au sommet du talus.
Il découvrit alors un spectacle qu'il n'avait encore jamais vu : la cité étaient entourée par des hordes noires d'Orques. Des amas de corps gisaient partout. Des cris, et des cors barbares retentissaient dans la vallée.

* Tant de haine !*

Le paysage changea du gris sinistre à la nuit profonde et sans lune au coucher du soleil.
Eärdil plongea en reflexion. Il detestait sa vie et cette cité. Il se méprisait lui-même pour cette colère. Il se comparait aux misérables Orques qui siégeaient en vainqueurs autour de lui.
Il décida soudain de se rendre et descendit la pente douce de la colline, en direction des rues tachées de sang, et des flammes qui entouraient la ville.

Le jeune Elfe lève les yeux vers Laiquasor.

"vous ... vous ne me laisserez pas, s'il vous plaît ? Je ... j'essayerai de ne pas gêner ..."

Angriss suit un serviteur Humain jusqu'à une petite chambre, et note avec curiosité les différences avec les demeures Elfes : épaises couvertures de laine, fourrures, nombreux coussins ... Il ne résiste pas à la curiosité d'essayer en cachette un vêtement Humain laissé là, surpris par le tissu un peu rêche.

* Ca gratte ... Pourquoi mettent-ils des lampes ? A quoi servent tous ces machins ? La lumière des étoiles est suffisante, et c'est plus agréable .. *

Il ne tarde pas à se confectionner un petit nid et à s'y pelotonner, non sans avoir posé la dague de Glorendil sur une petite table à côté.

*Je voudrais que ça finisse bien, et que mes parents ne soient pas blessés ...*

HRP : je vais être absent à partir de demain soir jusqu'à lundi (pour cause de voyage chez des amis). Donc, d'ici là, mon personnage se repose. Il est possible que je mette un post intermédiaire mais pas plus

Laiquasor répondit à angriss, avant qu'il s'éloigne :
"Non, nous ne te laisserons pas ici ; nous allons seulement aller dans le bâtiment qui fait office de dispensaire. Tu pourras nous rejoindre lorsque tu te seras reposé suffisamment. Nous ne partirons pas avant que chacun se soit reposé."
Il fit signe à Aldur de l'emmener dans l'infirmerie pour aller soigner Glorendil.

[HRP] Je ne serais pas là de samedi matin à dimanche soir, donc mon perso sera en train de soigner Glorendil...[/HRP]

Aldur emmenaLaiquasor a l'infirmerie et vu qu'il avait l'habitude de soigner, et lui demanda :

Comment savez-vous faire ceci ?

Angriss est tiré de ses rêves par une caresse sur sa joue, et un curieux petit bruit. Eveillé en sursautant, il ouvre de grands yeux ... pour découvrir qu'un des coussins de fourrure de son lit non seulement a pris vie, mais de plus le regarde avec des yeux vets et brillants, tout en émettant un son inconnu ! La petite créature joue à attraper une des mèches de cheveux du jeune Elfe, les coussinets de sa patte le chatouillant au passage.

(je rappelle hors jeu que les chats domestiques sont pratiquement inconnus à cette époque en Terre du Milieu).

Se redressant, il découvre que la petite créature, qui est d'un noir luisant, porte aussi un colier finement ouvragé, décoré de petites émeraudes... et est d'un tempérament particulièrement joueur !

Après quelques difficultés, liées à la volonté de la créature de lui chiper ses habits légers, Angriss parvient à l'attraper, tout en caressant sa fourrure douce.En outre, la bestiole tient à se cacher sous les couvertures... Il n'en fautr pas tant pour inciter un jeune Elfe à jouer lui aussi !

*ce petit animal est bien soigné, il n'appartient sûrement pas à une personne mauvaise. Son collier a de la valeur, il est sûrement au prince Aldarion ou à son grand-père.*

Le jeune Elfe, portant l'animal qui gigote et cherche à jouer avec lui, s'engage donc dans les couloirs de l'Ambassade des Humains, à la recherche des appartements en question. Se souvenant que son mentor, qui est âgé, apprécie la chaleur, il cherche l'aile la mieux chauffée et où il y a le plus de gardes.

Il ne tarde donc pas à tomber sur deux gardes Humains massifs. Intimidé, il balbutie

"Euuuh ... je ramène cette petite bête, elle est sans doute à votre seigneur ? Elle dormait dans mon lit ..."

Glorendil souffrit pendant des jours et des nuits, plusieurs côtes avaient été cassées pendant la bataille acharnée qu'il avait du mener. Son torse portait a présent une large éraflure qui avait été soigneusement bandée avec toute la sagesse et la connaissance a la fois des hommes et des elfes. Quand il se réveilla une foule de personnes l' assaillit, puis il se leva avec quelques difficultés mais moindre et pensa a ce moment:

*Que la force des valar m'accompagne.*

Il se rhabilla avec lenteur et douceur comme le font les elfes, même si son corps n'avait plus rien d'elfique. Une fois habillé il se dirigea sans parler vers le couloir, où là il aperçut Angriss devant 2 gardes qui le regardaient la bouche béante.

[HRP] J'espère que je ne dérange pas en téléportant brusquement l'histoire...

Eärdil avait le visage déformé par la rage. Sa ville assiégée, mais plus encore sa haine contre ses anciens amis, le rendaient fou. Il marchait en titubant et arriva aux abords des murs d'enceinte. Le camp des Orques se trouvaient de l'autre côté

[HRP] Il est arrivé par l'ouest, en faisant un détour, pour éviter les Orques. Surtout aussi à cause de sa fatigue, qui le détourna un peu de sa route.

Ses habits étaient déchirés et sales, et son visage noir de crasse. Il trébucha sur un casque au sol. Il était cabossé, et tâché de sang. Machinalement il s'en coiffa et se dirigea vers le camps des Orques.

A sa grande suprise, on le prit pour un des leurs. Malgré sa haute stature d'Elfe, il avait tout perdu de leur beauté à cause de sa haine. Il ne se comprenait pas lui même.

"Où était-tu, vermine, lui cria un Orque armé d'une grande lance. Rejoins les rangs et reste là, glob bagronk !"

[HRP] Ca me rappelle deux Hobbits de la Comté en excursion au Mordor...[/HRP]

Laiquasor, apercevant la foule et Glorendil se levant, accourut et ordonna :
"Glorendil, allez vous coucher ! Vous devez encore vous reposer... Votre guérison n'est pas encore complète. Et vous, dit-il en s'adressant à la foule, partez ; le moment n'est pas venu d'importuner un malade qui doit encore se reposer."
Au fond de lui-même, il savait bien que la nature elfique de Glorendil le ferait bientôt se relever.

Glorendil fit un pas vers Laiquasor et lui serra la main et lui dit:

"Merci beaucoup pour les soins que vous m'avez prodigués, je vous en suis reconnaissant quant à toi Angriss peux-tu me dire ceux que tu fais ici, ne devrais-tu pas t entrainer à l'arc ou ce genre de choses."

Glorendil le prit dans ses bras et le serra comme il le pouvait, sans se blesser davantage.

"A présent Laiquasor amenez-moi au roi de ce palais, j'ai des informations plus détaillées dont je veux lui faire part."

Angriss se blottit contre son ami, sans pour autant lâcher la bestiole qu'il tient dans ses bras

"Ben ... je préfèrerais m'entraîner avec toi, au moins tu ne me grondes pas quand je fais des bêtises ... Et tu sais, j'avais tellement peur pour toi ...et puis j'ai trouvé cet animal qui dormait dans mon lit... Je pense qu'il est au vieux monsieur, mais les gardes n'ont pas l'air de me comprendre ..."

Angriss parle en Sindarin, pas bien en commun.
Glorendil sait que son ami est encore bien trop jeune pour apprendre à manier les armes, et est un archer lamentable dans le meilleur des cas. Jusqu'à préesent, Glorendil lui donnait des leçons d'arc "en douce".
Les chats domestiques sont pratiquement inconnus en Terre du Milieu, j'ai assumé que celui-ci est une "importation" Numénoréenne.

Glorendil lui sourit mais on sentait dans son regard qu'il avait des choses importantes a dire au roi.

"Donc nous irons ensemble, je sais déja ce que tu vas dire Laiquasor mais je dois aller voir le roi, c'est urgent."

Alors tous deux ils s'avancèrent vers les gardes, lesquels firent une petite révérence en signe de respect pour Glorendil. Ayant expliqué leur passage aux gardes ils s'en allèrent tous deux.

Halte ! Que voulez-vous, le Seigneur Aldarion n'a autorisé personne à venir le voir, il discute du plan de bataille avec Aldur...

Voyant la determination des Elfes, le Garde dit :

Mais si cela est important, allez-y !

[HRP]Euh Theoden... Mon perso est un vieil Elfe vénérable, un vieux croûton, qui est vouvoyé par tous, même les Elfes comme toi...[/HRP ]

Laiquasor poussa la porte et dit au Roi surpris :
"Glorendil a des révélations importantes à vous donner. Il est temps maintenant de préparer l'attaque, car nous devons aller secourir Ost-in-Edhil... Malgré la vaillance et le courage des Eldar, les Orques sont trop nombreux et la Cité ne pourra résister encore deux semaines..."

Aldarion répondit :

Justement, j'expliquais à Aldur mon plan d'attaque, j'allais vous convoquer ici.

Je pense partir à l'Aube monseigneur, qu'en dites-vous Elfes ?dit Aldur

"Oui, c'est le meilleur moment. Nosu devons tous nous reposer, surtout Glorendil, et nous devrons partir avant même l'aube... Nous devrons arriver très tôt devant la Cité, pour surprendre les Orques.

Je propose de partir en pleine nuit et d'arriver à l'Aube pour mieux surprendre les Orques, qu'en dites-vous ?dit Aldur

Alors, je ... je vais devoir rester ici ... pour ne pas vous encombrer ... Je vous serais inutile ...

dit tristement Angriss. Il aimerait pouvoir aider les adultes, mais est bien trop jeune pour cela. Il reste blotti contre Glorendil, en lui serant trés fort une main, et se tient aussi tranquille que possible, malgré le félin dans ses bras qui gigote.

Laiquasor répondit à Angriss :
"Non, mon garçon. Tu peux venir avec nous, tu devrais, même. Ce sera une expérience, bien qu'horrible, qui te permettra de voir dans les conditions réelles des armes comme tu en fabriqueras plus tard."

"Mais je sais déjà en fabriquer ! C'est juste que ... que je vais vous gêner ... en cherchant à me défendre, vous allez vous mettre en danger ..."

Angriss ne complète pas sa phrase, et essaye de reagrder Glorendil et Laiquasor dans le yeux en même temps. (pas facile vu les différences de tailles...).

Laiquasor regarda Angriss et se dit qu'il devait avoir un défaut de divergence oculaire. Il lui répondit :
"De toute façon, mon garçon, personne ne restera ici, donc tu es bien obligé de venir avec nous..."

[HRP] Tu veux vraiment pas venir, ou on doit te convaincre ? [/HRP]

/HRP : Angriss ne sait pas du tout se battre, et balise beaucoup à l'idée de se retrouver face à un Orque, ou de vous voir blessés à cause de lui.HRP/

Angriss regarde timidement Laiquasor, lui prouvant ainsi qu'il a une paire d'yeux en parfait état de marche.

"J'irai avec vous si il le faut, alors ... et j'essayerai de ne pas être encombrant..."